Après qu'Elwyn se soit débarrassé du troll dans l'arène d'Oznak-dûl et qu'il eut blessé Eshalk d'une flèche à l'épaule, le roi Ishtouk fit immédiatement dégager la place et ordonna que Roswyn, toujours garrottée, fut reconduite dans sa prison où il la verrait plus tard.

   Eshalk, sans connaissance, fut amené dans la demeure du roi où bientôt accouru le shaman Trook qui venait se pencher sur la couche où on avait délicatement déposé le fils ru roi. Après avoir minutieusement inspecté Eshalk, le shaman rassura Ishtouk :

   - La blessure n'est pas mortelle dit-il, j'espère qu'il s'en remettra avec un baume et des onguents que je vais préparer. Cependant, cette chute qu'il a faite au bas de l'arène lui a cassé une jambe et je présume que ce sont de fortes douleurs qui lui ont fait perdre connaissance.

   Inquiet, le roi demanda :

   - Pourra-t-il encore marcher, va-t-il encore pouvoir se déplacer comme auparavant ?

   - Je ne peux rien dire maintenant, répondit Trook. Je vais lui placer une attelle de bois le long de sa jambe, il lui faudra du temps pour guérir mais je ne sais pas quelle sera désormais sa démarche.

   Ishtouk s'écria :

   - Maudit Elfe... si je le tenais entre mes mains je le ferais empaler sur le champ. J'ai déjà donné des ordres afin qu'il soit recherché dans toute la cité et même en dehors de celle-ci. Il ne doit pas être bien loin et nous le retrouverons. En attendant, fais amener l'étrangère ici, j'ai encore des questions à lui poser concernant ce chien.

   Un peu plus tard, des gardes introduisaient Roswyn, inquiète, dans la demeure du roi. Chargée de chaînes, le teint blême, la jeune femme faisait pitié à voir. Deux gobelins la forcèrent à s'agenouiller devant Ishtouk et la maintinrent fermement dans cette position. Le shaman s'adressa au roi :

   - Voyons Ishtouk, est-ce bien nécessaire ? L'humaine ne va de toute façon pas s'enfuir et serait sans doute plus apte à parler si elle était débarrassée de ses entraves !

   Le roi eut un geste d'agacement. Ignorant la demande du shaman il s'avança vers Roswyn et lui releva le menton sans ménagement. Le regard sévère, il dit à la fille de Manon :

   - Ton ami a failli tuer mon fils mais il ne perd rien pour attendre. Mes guerriers sont à sa poursuite et il viendra bientôt te rejoindre dans ta cage avant que je ne décide de son sort.

   Après une petite pause, Ishtouk reprit :

   - Qui est cet Elfe qui t'accompagne, de quelle tribu est-il et encore une fois que veniez vous faire ici ?

   Ayant compris que Trook, plus que jamais intéressé par les pièces d'or que lui rapporterait sa libération ne la démentirait pas, Roswyn persista dans ses mensonges :

   - Il se nomme ...Wyglen, de la tribu des... Tes-elwens et comme je te l'ai déjà dit auparavant, nous sommes venus dans le pays gobelin pour y faire du commerce. Notre charrette nous a été enlevée par des brigands et c'est pourquoi nous avons alors rejoint Oznak-dûl.

   - Tu le dis toi-même, tu me l'as déjà dit auparavant et je vois que je ne tirerai rien d'autre de toi, répondit le roi, je ferais mieux de me débarrasser de toi immédiatement !

   A ces mots, Trook intervint en disant à Ishtouk :

   - Puisque l'humaine répond toujours de la même manière, ne serait-il pas plausible qu'elle ne soit après tout qu'une simple marchande et qu'elle nous dise la vérité ?

   - Tu m'avais fait toi même remarquer que cette femme ne te semblait pas ordinaire, lui répondit Ishtouk courroucé. Peut-être dit-elle la vérité mais cela ne change en rien l'état dans lequel se trouve mon fils actuellement et ceci, par la faute de ce chien d'elfe.

   Puis, s'adressant de nouveau à Roswyn, le roi lui dit :

   - Désormais ta vie est liée à celle de mon fils. S'il meurt, tu mourras également et s'il vit mais qu'il reste invalide, je te ferai aussi devenir invalide, quant à l'elfe, quand on me l'aura ramené ici pieds et poings liés, je le ferai empaler puis trancher la tête devant tes yeux. Ce chien qui s'est sauvé après avoir blessé mon fils t'a certainement lâchement abandonnée, je pense que tu n'as plus rien à attendre de lui.

   Puis il se tourna vers ses gardes et leur dit :

   - Emmenez l'humaine dans sa cage et que l'on surveille l'endroit nuit et jour, si jamais l'elfe revenait pour tenter de la délivrer, ce dont je doute très fort, il serait facile de le capturer.

   A ce moment, une idée sauta à l'esprit de Roswyn. Elle se dit :

   - Par Aziza, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt... me croira-t-il seulement ?

   jouant son va-tout, elle s'adressa au roi :

   - Attends, je vais te dire la vérité et te révéler ma véritable identité :

   - Tiens donc ? Parle, je t'écoute.

   - Voilà... je suis la fille du marchand Jolibert de Rochegrise. Ma mère Nadia m'avait informée que mon père qui est maintenant décédé avait fait, il y a bien longtemps déjà , du commerce avec vous et qu'il était bien accepté à Oznak-dûl. Ma mère, qui a pris de l'âge et dont le commerce à Rochegrise ne marche plus très bien m'a demandée de prendre le chemin du Pays Gobelin pour tenter de renouer des relations commerciales dans cette région relativement proche des Collines.

   Ishtouk semblait pensif.

   - Jolibert, dis-tu ? En effet, je me souviens de ce marchand. C'est vrai qu'il est souvent venu faire du commerce ici. Nous nous faisions confiance mutuellement et il a toujours été bien traité à Oznak-dûl. Il n'empêche que tu me dois d'autres explications, pourquoi ne m'as-tu pas révélé de suite qui tu étais quand on t'a amenée ici ? Pourquoi t'es-tu entêtée à ne vouloir rien dire pendant tout ce temps ? Et l'elfe... que venait-il faire ici avec toi ? Tu as intérêt à ne plus me mentir si tu veux sauver ta tête. Réponds, je t'écoute !

   - Quand tes guerriers nous ont arrêtés, j'ai pris peur car j'ai pensé qu'ils allaient nous tuer immédiatement. Depuis lors, cette peur ne m'a plus quittée et cela m'a empêchée de te parler de mon père plus tôt, je pensais que tu ne me croirais pas et que tu nous ferais du mal. En outre, l'attitude de ton fils envers nous n'a rien fait pour me rassurer et c'est pourquoi j'ai préféré me taire. Quant à l'Elfe, il m'accompagnait pour me protéger tout au long de mon voyage.

   Le roi ne répondit pas de suite, il semblait encore perplexe. Finalement il dit :

   - Et qui te dit que je devrais te croire maintenant ? Et l'Elfe... il n'a pas su te protéger puisque tu as dit que ta charrette avait été volée par des brigands ! Non, je ne crois pas que tu me dises la vérité, je m'en tiendrai donc à ce que je t'ai dit tout à l'heure, ta vie dépendra de celle de mon fils.

   Subitement, Roswyn s'écria :

   - Le collier... oui, le collier !

   - Le collier ? De quel collier parles-tu donc, à quel jeu veux tu encore jouer avec moi ?

   - Oui le collier, répondit la soeur de Bertrand, le collier que porte ton fils à son cou... si je me souviens bien des paroles de ma mère, il a été vendu par mon père à ton fils.

   Ishtouk et Trook se regardèrent étonnés, le toi semblait indécis. Il répondit à Roswyn :

   - Oui je me souviens maintenant que le marchand Jolibert est venu ici avec un collier que mon fils lui a... acheté. Sachant cela, je présume que tu me dis maintenant la vérité. Il n'empêche que ton ami a failli tuer mon fils et il n'échappera pas à ma vengeance. Quant-à-toi, je ne sais plus que faire de toi désormais, je t'utiliserai comme appât si jamais l'Elfe décidait de revenir te chercher. En attendant, je suis obligé de te faire remettre dans ta cage jusqu'à ce que l'Elfe tombe entre mes mains et...

   A ce moment, Trook interrompit le roi :

   - Ishtouk, je voudrais proposer une alternative à la cage. L'humaine ici présente ne pourrait pas s'enfuir seule, c'est pourquoi je voudrais la prendre chez moi. Elle pourrait m'être utile en tant qu'esclave et il suffira de faire poster quelques gardes autour de ma demeure.

   - Et bien soit, répondit le roi, je te la confie donc mais sache que si elle parvenait à s'enfuir et disparaître, je t'en considérerai comme seul et unique responsable !

   Quelques instants plus tard, débarrassée de ses chaînes, Roswyn entrait dans la demeure du shaman.

 

 

*   *   *

 

   Après avoir laissé Arethos et le petit groupe d'Ombres accompagner Zylnyel vers son château en Ombrie, Cédric, quittant précipitamment la capitale de Meruvia, dirigeait maintenant sa monture en direction d'Ixos où il comptait bien faire une énorme surprise à sa mère Manon.

   A Ethyria cependant, le duc de Roncenoir était hors de lui. On avait laissé une poignée de morts-vivants pénétrer dans la cité et on n'avait rien pu faire pour empêcher la fuite de la Reine Rouge. C'était inadmissible et les responsables allaient devoir payer pour leur négligence.

   Norbert fit immédiatement appeler le capitaine Hubert qu'il semonça vertement :  

   - J'aimerais que tu me dises de qui se moque-t-on ici ? Tu es le capitaine de ma garde à Ethyria et tu n'arrives même pas à neutraliser une poignée de fantômes qui plus est ont terrorisés la cité entière ! Et où est Valère, où est le général ? Sur quelle armée puis-compter si mes hauts officiers sont incapables de faire régner l'ordre et la sécurité dans la capitale ?

   Penaud, mais conscient que le duc avait parfaitement raison, Hubert répondit :

   - Pardonnez-moi excellence, c'est vrai, je suis le premier à blâmer pour ce qui vient d'arriver en ville. Les Ombres de Zylnyel sont apparus dans la cité avec l'avantage de la surprise, ce qui a eu pour effet de décontenancer la garde. D'après mon enquête, aucun de ces morts-vivants n'a été vu à proximité de la tour noire, ce qui permet de penser que la nécromancienne a pu bénéficier d'une aide supplémentaire qui lui a permis de s'enfuir de sa geôle. J'ai déjà fait arrêter les quelques gardes qui étaient de faction à l'intérieur de la tour et ils seront punis pour leur négligence.

   - Et Valère, s'écria le duc, pourquoi le général n'est-il pas ici ? Je l'ai fait mander en même temps que toi et il ne daigne même pas obéir à mon ordre !?

   - Excusez-moi Excellence, je général n'est pas en ville pour l'instant, il a quitté la cité il y a quelques jours. J'ai pensé que vous étiez au fait de son absence et c'est pourquoi je ne vous en ai point entretenu.

   Norbert fulminait, la figure rouge de rage il s'écria :

   - Tu pensais... et que pensais-tu ? Je t'ai délégué le pouvoir d'être mes yeux et mes oreilles dans la capitale. Tu DOIS me rapporter tous les faits et gestes de chacun de mes officiers et même ceux du général. Je devrais te faire jeter en prison pour cette négligence mais j'ai besoin de toi, je voudrais que tu continues à enquêter sur la fuite de Zylnyel et sur cette mystérieuse disparition de Valère. Je veux que tu me rapportes toute nouvelle que tu pourrais recueillir sans prendre aucune autre initiative, je m'en chargerai moi-même. Je te donne juste l'ordre de faire parler les gardes de la tour car je veux qu'ils t'apprennent comment la sorcière a pu s'enfuir. Quand tu auras ces réponses, fais-les pendre aussitôt, cela servira d'exemple aux autres. Maintenant va, tu sais ce que tu dois faire !

   Le capitaine, tout heureux de s'en tirer à si bon compte, assura le duc que ses ordres seraient suivis à la lettre. Il salua profondément Hubert et sortit de la pièce.

 

   Deux jours plus tard, Cedric arrivait par devant Ixos. Le jeune homme, qui ne connaissait pratiquement que son village Ilos et qui n'avait pas eu le temps d'admirer les changement effectués dans la capitale Ethyria alors qu'il s'y trouvait de nuit pour une toute autre raison qu'un voyage d'agrément, pu apprécier quand il les vit, les blanches maisons et grands immeubles ainsi que les vastes rues pavées qui traversaient la cité dans tous les sens. Comme beaucoup de cités de Meruvia, la ville s'étendait sur deux niveaux différents, le quartier des marchands se situait dans la partie basse tandis que l'on pouvait atteindre le quartier des nobles et des riches ainsi que le palais du gouverneur vers le haut de la cité.

   Après être entré dans la ville, le jeune homme se dirigea vers une écurie où il pu laisser son cheval à nourrir et à soigner puis il demanda au palefrenier la direction à prendre pour rejoindre l'auberge la plus proche.

   Tout ce que Cédric savait de sa mère Manon était que celle-ci s'était réfugiée à Ixos, il ignorait que le gouverneur Clodomir l'avait installée dans des appartements au palais. Il sembla donc tout naturel au fils de Manon de se diriger vers une auberge où il pourrait recueillir des renseignements qui lui permettraient de retrouver sa mère.

   En passant par le marché de la cité, parmi une importante foule de badauds, le regard du fils de Manon fut attiré par le visage d'une dame qui ne lui sembla pas inconnue. Cette dernière, debout devant une échoppe d'un marchand de tissus, était occupée à discuter le prix d'une étoffe finement brodée d'or fin. Le jeune homme s'arrêta pour mieux observer la femme puis, ayant de nouveau entendu cette dernière parler, son regard s'illumina et un large sourire apparut sur le visage de Cédric. Très vite le jeune homme s'écria :

   - Mais je ne me trompe pas c'est... Elisabeth... ELISABETH !

   A Ce nom, crié par le jeune homme, l'amie de Manon se retourna, surprise, et regarda dans la direction de Cédric qui affichait un large sourire. Etonnée, Elisabeth, un peu gênée par un fort soleil qui l'empêchait de bien voir, porta sa main à son front pour reconnaître celui qui ainsi l'appelait.

   - Et bien Elisabeth, ne me reconnais-tu pas ? C'est moi... Cédric.

   L'amie de Manon, reconnaissant enfin les traits du jeune homme, quitta brusquement le marchand éberlué et se jeta, larmes aux yeux, dans les bras de Cedric.

   Serrant très fort le fils de Manon contre elle, la compagne d'Aldebert, tout en riant et en pleurant, se mit, devant les passants étonnés de voir ces effusions, à lui poser mille et mille questions :

   - Que les dieux soient bénis... te revoilà enfin... mais tu es seul ? Où sont ton frère et tes soeurs... Qu'est-il arrivé à Alienor, Lothaire et Gwendolyn ?

   Desserrant légèrement l'étreinte que lui faisait subir l'amie de Manon, Cédric répondit :

   - Holà, holà Elisabeth, tu vas finir par m'écraser, lui dit-il, j'ai hâte de rencontrer mère ainsi que Bertrand et Roswyn, je vous expliquerai tout une fois rentré à la maison. Sache néanmoins que j'ai laissé mon frère et mes soeurs en bonne santé, je devrais d'ailleurs bientôt pouvoir les ramener ici.

   Quelques instants plus tard, tous deux entraient dans le palais du gouverneur d'Ixos.

   - Reste un moment à attendre ici dans le jardin, dit alors Elisabeth, je vais apprendre la bonne nouvelle à ta mère, mais en douceur, votre séparation l'avait rendue très malade.

   Cédric s'assied sur un banc et attendit. Bientôt, un homme jeune à ce qu'il lui sembla, apparut à l'extrémité de la propriété et se dirigeait dans sa direction. Lorsque le nouveau venu fut à environ une vingtaine de pas de lui, Cédric se leva brusquement et s'écria :

   - Bertrand !?

   Une expression de grande joie se peignit alors sur le visage du nouvel arrivant.

   - Cédric, par Nélos... comment cela est-il possible ? Tu as donc pu t'enfuir ?

   Bientôt les deux frères se retrouvèrent dans les bras l'un de l'autre. Pendant ce temps, Elisabeth avait rejoint Manon dans ses appartements et, pour ne pas la brusquer, lui annonça que le dieu Nélos avait exaucé ses prières et que quelqu'un qu'elle attendait depuis longtemps allait bientôt entrer dans la pièce. Se souvenant qu'elle avait supplié le dieu de pouvoir revoir ses enfants avant sa mort, la mère de Bertrand porta la main à sa poitrine et s'écria :

   - Loué soit Nélos, je vais enfin revoir mes enfants !

   Un peu plus tard, Cédric, accompagné de Bertrand, faisait son apparition dans les appartements de sa mère. Une joie indescriptible s'empara de tous, Manon serrant très fort son fils dans ses bras et pleurant de joie. Cédric lui-même ne pu s'empêcher de fondre en larmes tout en embrassant cette mère qu'il pensait ne plus revoir un jour. Bientôt, l'amie d'Elisabeth se mit à s'enquérir du sort de ses autres enfants et Cédric, se détachant des bras de sa mère, rassura la petite assemblée et se préparait à tout expliquer. On fit venir Ethiolas ainsi qu'Aldebert, le compagnon d'Elisabeth et ex-bailli d'Ilos. Ainsi, tous rassemblés en de joyeuses retrouvailles, ils se mirent à écouter, tantôt avec un léger sourire et tantôt en frissonnant, les différents récits de Cédric sur son emprisonnement chez le duc de Roncenoir, de son séjour dans le pays des Ombres et enfin de sa captivité chez les Orques à Khal-maresh.

   - En outre, dit le jeune homme, je dois vous rassurer sur le sort de Lothaire et de mes deux soeurs. Quand je rejoindrai l'Orcie, ce sera pour les délivrer de leur captivité, la reine Zylnyel m'a promis d'intervenir auprès du commandant Braniek pour les faire relâcher.

   - Tu fais donc confiance à cette femme, demanda Aldebert, on dit que c'est une puissante nécromancienne ?

   - Oui, je me fie à sa parole, je lui ai rendu de grands services et je suis certain qu'elle fera ce qu'elle m'a promis.

   - Oh que je suis heureuse, dit alors Manon, bientôt mes enfants me seront rendus, je vais de nouveau pouvoir  tous les serrer sur mon cœur.

   - J'espère pour Manon que ce jour ne tardera pas trop, ajouta Ethiolas, je me réjouirai de vous voir tous ici rassemblés. Ah si seulement Roswyn était parmi nous !

   Regardant tout autour de lui, Cédric dit alors :

   - Roswyn !? Oui c'est vrai, elle n'est pas ici ! Et où est donc ma soeur ?

   - Elle est partie à Oznak-dûl mais elle n'est pas encore rentrée, répondit Bertrand. Cela commence à nous inquiéter.

   Surpris par cette réponse, Cédric demanda à son frère :

   - Mais par tous les dieux... Qu'est-elle donc partie faire en pays gobelin !? C'est un voyage extrêmement périlleux !

   - Elle est à la recherche des bijoux d'Ellen mais c'est une longue histoire, je t'en parlerai par la suite, lui répondit Bertrand.

   A ce moment, le gouverneur Clodomir se faisait annoncer et, après avoir pris des nouvelles de Cédric, il dit :

   - Un messager vient d'arriver de Rochegrise, Roswyn est prisonnière à Oznak-dûl. Elle se serait fait passer pour ma fille et le shaman de la cité demande le paiement d'une rançon de deux mille pièces d'or si nous voulons la revoir vivante !

 

 

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